Au fil du clavier

PV : la dérive d'un système…

Ce matin, 8h25. Nous sommes en retard pour déposer mon fils à la halte garderie. Un enfant chacun dans les bras, nous dévalons l'escalier. La voiture est garée sur une livraison. Catastrophe, la fourrière à deux pas d'enlever la voiture ! Dépose en catastrophe de Madeleine dans son siège auto. Sandrine file voir les contractuelles pour "négocier". J'arrive avec Eliott sur les épaules... le temps de voir le chauffeur de la dépanneuse tenter d'enlever quand-même la voiture avec une gamine de 1 an à l'intérieur !

Comment pouvons-nous en arriver là ?
Comment les représentants de l'ordre public, nos représentants, peuvent-ils partiper à la dérive d'un système qui fait qu'un chauffeur de dépanneuse d'une fourrière privée est prêt à tout pour toucher sa "prime", y compris enlever - je pèse mes mots - un bébé 12 mois ?
Comment est-ce que des contractuelles peuvent ne pas réagir face à un tel agissement - le cautionner même : le fait d'avoir levé la voiture doit, je l'imagine, déterminer le paiement de la "prime" de la fourrière (135€ de majoration du PV) -  puisque la contractuelle est venue vérifier les faits (les roues levées, pas le bébé dans l'auto.

Pas de contestation
Attention ! Je ne remets pas en question le PV. Nous nous sommes garés sur une place de livraison - contraints. Impossible de trouver une place ailleurs dans notre quartier*. C'est interdit. c'est comme cela. La politique de la ville en termes de stationnement est claire et exprimée. C'est bien fait pour nous. Mais il y a quelque chose  qui cloche dans le système économique des fourrières parisiennes, c'est certain, je ne suis pas le premier à le dire...

Des conseils
Je ne parle normalement jamais de ma vie privée dans cet espace. Mais, aujourd'hui j'ai choisi de faire exception : j'ai été choqué par ce qui s'est passé ce matin. (Forcément, on est assez sensible à ce qui peut arriver à sa famille.) Je n'ai pas été le seul : les passants de la rue Brochant étaient eux aussi médusés. Je souhaite ne pas m'arrêter à un coup de gueule (de plus) stérile sur un blog. Si certains d'entre-vous connaissent les démarches à suivre pour :
- signaler le comportement inadmissible du chauffeur de la pré-fourrière Pouchet,
- sensibiliser les contractuelles - et ceux qui les managent - chargées du respect du stationnement du XVII° Nord qui préfèrent majorer un PV plutôt que de prendre soin d'un enfant d'un an,
- comprendre cette dérive économique qui transforme les questions de stationnement en business parallèle
Je suis preneur

*Avec deux enfants de 1 et 2 ans, il est difficile pour Sandrine de se passer de voiture. En ce qui me concerne, je fais mes déplacements entre le bureau et la maison à pied.

Dire ou ne pas dire...

Je reviens d'une réunion du Club Horizons qui m'avait invité ce matin à un débat avec Michel-Edouard Leclerc. Le thème : l'engagement...

Le credo de MEL (je résume à ma sauce) : au delà de l'excellence, une entreprise, pour sortir du lot, doit pouvoir compter sur l'engagement de son dirigeant. Engagement social, "politique" (pas politicienne, mais vision de la société de l'aménagement, de l'avenir et des poyens pour y arriver, ...).

Dans ce contexte, le blog joue évidemment un rôle moteur car permet de s'exprimer sur un ton plus individuel et moins "corporate". Quelle en est la limite ? Quel est le devoir de réserve d'un chef d'entreprise vis à vis de son entreprise justement, et de ses collaborateurs ? A-t on le droit de se servir de son entreprise comme d'un "porte-voix" de ses propres opinions ? Mais d'un autre côté, le statut de chef d'entreprise implique des devoirs et des responsabilités sociales... Comment les prendre en charge ? Comment "décharger" les politiques d'une part de leurs missions tout en laissant à chacun le soin de faire son métier ? Comment prendre part à la construction sociale ?

Voilà quelques petites questions (certainement très originales ;+)) que je me pose suite à ces échanges passionnants.

IAB : du mouvement

6 mois après sa prise de fonction, Frédéric Joseph démissionne de la présidence de l'IAB pour pouvoir assumer pleinement ses nouvelles reponsabilités professionnelles. En tant que nouveau patron pour l'Europe de Zenith Optimedia Interactive, il était difficile pour Fred de continuer à s'impliquer à la hauteur de ce que demande l'association - à savoir : beaucoup, beaucoup, beaucoup !
Décision clairvoyante et courageuse donc...
Bienvenue à Jérôme de Labriffe, son successeur, précédemment vice-président de l'IAB France. Comme le dit Frédéric dans son message de démission : un annonceur à la tête de l'IAB ça se fête. La personnalité de Jérôme va certainement donner un peu de bonne humeur à l'ensemble. Non que nous ayions été spécialement de mauvais poil historiquement, mais Fred, comme moi, avons pris notre fonction au sérieux... Très au sérieux. Nous avons manqué de fun. Une nouvelle ère ?

La révolution du numérique... interdite aux "révolutionnaires" !

Le 15 novembre, les Echos Conférences organisent une grande journée dédiée à la révolution du numérique. Formidable ! (J'ai reçu l'invitation ce matin).
Je me rue sur le programme. Tiens, 11h15 - 12h45 : "Quelle redistribution des investissements publicitaires ?"... Ahhh gé-nial !
Liste des intervenants :
Gérard Noël, Vice-PDG de l'UDA. Grégoire Champetier, CMO de MacDo, Fred&Farid, "the" stars de la création publicitaire, Michel Grandjean, PDG de MPG France, Hervé Brossard, PDG de DDB France. Une  jolie table ronde.

Un "léger" problème : "redistribution", donc. Normalement on redistribue entre ceux qui avaient les cartes AVANT et ceux qui les ont APRES. Ils sont où ceux d'après ? Pas un seul acteur issu du monde de l'internet. Zé-ro. Pour parler (je cite) "marketing viral, liens sponsorisés... le nouvel essor de la publicité sur Internet". Est-ce bien sérieux ?

Je vous passe le détail de la journée, mais sur la grosse vingtaine d'intervenants à cette journée "révolutionnaire", nous avons le droit à l'ensemble des grands experts des médias traditionnels, aux publicitaires les plus réputés, aux annonceurs les plus emblématiques. Mais côté acteurs de la révolution... c'est assez maigre. Antoine Duarte, DG de Yahoo France se retrouve seul et unique représentant des nouveaux médias pour parler de la complémentarité "presse internet".

Je lis les Echos tous les matins. J'aime beaucoup les pages "technologies de l'information". Mais là trop, c'est trop ! Depius quand exclut-on systématiquement tous les "révolutionnaires" lorsque l'on dédie au sujet à une révolution ?

J'organiserais volontiers le 15 novembre un événement qui s'intitulerait... à tout hasard : "Médias, la révolution du numérique". On inviterait des représentant des acteurs du monde des liens sponsorisés, d'autres des agences interactives, des annonceurs qui ont acquis une longue expérience de la communication interactive, les présidents d'une ou deux agences médias interactives ou de régies on-line, ... On inviterait via les blogs. Et on comparerait à la fin. La somme deux deux événements donnerait peut-être une vision plus globale de ce qui est entrain de se passer ? Organiser des événements n'étant pas mon coeur de métier... la place est libre !

PS : j'aurais volontiers indiqué un lien vers le programme en ligne, mais... je n'en trouve pas. Normal quand on parle de révolution numérique

Strip blogs

J'aime écrire sur mon blog et parcourir ceux de mes pairs car ici nous dépassons notre rôle de représentation quotidienne. Nous mettons en retrait notre fonction en entreprise et ses impératifs pour aborder notre environnement professionnel avec un peu plus d'intimité.
Un peu plus seulement. Hors de question pour moi de me mettre à nu. De sombrer dans l'exhibitionnisme. Mais beaucoup plus de spontanéité. Certainement.

C'est ce que j'aime aussi à la lecture de nombreux blogs. Découvrir les bonshommes qui sont derrière des cartes de visite.

Dernier en date : Eric Domage. Un des "piliers" des médias IT. Maintenant analyste chez IDC. Mais aussi passionné. C'est ce qu'Eric a choisi de faire passer sur son blog initié il y a 48h.

Paysages d'automne

Pour fermer l'album photo "été 2005", voici 3 dernières photos prises en Saône et Loire tout début septembre. Au moment où la brume d'automne vient lutter avec le soleil encore estival au lever du jour. Dans ces situations, on est content de s'être levé tôt.
(J'arrête tout de suite, j'ai l'impression de relire les poèmes à deux balles de ma petite enfance !)

A l'ère du tout numérique, vous devez vous demander comment je peux faire pour mettre des photos en ligne 1 mois après la prise de vue ! C'est que tout "geek" que je suis, je conserve certains côtés très traditionnalistes. Comme celui de prendre la très grande majorité de mes photos en "argentique" (Leica of course). Le temps ensuite de récupérer les dias développées, de les scanner en haute def, de les nettoyer, ... Mais c'est aussi ça le plaisir de la photo. Quel pied de découvrir ses images au compte fil sur la table lumineuse... ou quelle rage de voir une image totalement ratée alors qu'on en attendait tant.

Salut l'ami

Hier soir vendredi, nous avons "fêté" avec l'équipe de Singapour le départ de Loïc Denize. Après plus de 6 ans de bons et loyaux services chez nous, notre directeur de création va apprendre à parler djeun chez Skyrock, pour gérer, vous ne dévinerez jamais... la communauté des blogueurs de la station.
Changement de métier donc pour Lo... J'ai du mal à le blâmer. Il va servir "la bonne cause". Mais ça fait quand-même un vide.
Ce mini-post en forme de clin d'oeil pour Loïc : merci à toi pour ces 6 années. Prends ton pied kiffe ton nouveau job (j'essaye de m'adapter).

Orianne Garcia is Back

J'étais tout triste quand Orianne est partie de chez Lycos. Ca fait plaisir quand les copains reviennent sur le ouèbe. Orianne Garcia (avec qui nous avons fondé l'IAB en 98) lance un nouveau site pour les porteurs de lentilles.
Je vais essayer de présenter la stratégie, le business plan, l'avantage concurrentiel et les barrières à l'entrée de ce concept novateur.
Pas facile...
Bon je me lance... Et puis, non, je cède plutôt la parole à Orianne :

"www.lentillesmoinscheres.com vend des lentilles, moins chères."

Tip top, non ?

Quoi ?

Bon OK c'est moins délire que les plans de la fin des années 90, mais :
- c'est très utile
- ça a des chances de marcher
- faut pas 2 heures pour expliquer un truc que personne ne comprend et pour lequel on fait semblent de se passionner en pensant très fort : mais kekecé que cette c... ? Ça va intéresser 12 personnes dans 20 ans ?

Moi, je dis ça mais j'ai 10/10 aux 2 yeux.
Bonne visite.

300 DSI et représentants de l'industrie IT pour inaugurer CIO sans frontières

Nous étions hier soir 300 à avoir répondu présent à l'invitation de Club Sénat pour assister à l'inauguration de CIO Sans Frontières, l'association les Directeurs des systèmes d'information unis pour une informatique responsable.
Il est encore un peu tôt pour dresser un premier bilan. Mais les engagements sont là. Les premiers partenaires se sont engagés (AT&T, Oracle) et d'autres ont fait hier acte de candidature. Derrière Yves Trézières, DSI de Nexans, plusieurs  CIO se sont manifestés pour participer à la fondation de l'association.
Cette inauguration va être très rapidement suivie d'une première réunion de travail afin de permettre à ceux qui souhaitent s'engager de le faire au plus vite. Les deux premiers projets : 1. une plate-forme d'aide à la décision humanitaire, 2.la création de liens étroits entre Télécoms sans frontières et des acteurs de l'industrie IT.
Une adresse e-mail unique pour vos questions, vos remarques, vos candidatures : cio.sans.frontieres(at)gmail.com
Vous pouvez bien évidemment réagir à cette note !

Pub TV : internet plus efficace que la télé pour Isobar

Bon à la première lecture j'avais comme un doute... comparer en "frontal" web et télé, jamais facile et pas toujours pertinent, j'en ai parlé assez souvent !
Mais, ici, ne pas relayer l'info serait oublier une pièce au dossier : voilà qu'Isobar démontre, à partir d'une méthodologie éprouvée, que sur certaines cibles, la mémorisation d'un spot "télé" (reprise d'un film publicitaire en streaming video sur des site web) est meilleure chez les internautes que chez les téléspectateurs !
Ex : +6 points sur les 15/24, +7 chez les CSP+... étonnant, non ?

De là à sombrer dans les mêmes défauts que la pub télé, il y a un pas, merci d'éviter les conclusions hâtives : les raisons majeures qui expliquent cette différence viennent de la pression publicitaire "moindre" sur internet paraît-il. Pression publicitaire moindre ? J'imagine que l'on ne considère que la publicité vidéo ! ! ! En tout état de cause, je me verrais assez mal avec 13 minutes de spots video TV par heure de surf sur le web... Tu peux attendre 5-6 minutes avant que je ne réponde à ton e-mail : je suis sur mon webmail pour le moment et je dois attendre la fin de l'écran de 8h50...

Très bon papier de Raphaëlle Karayan dans le Journal du Net, ce matin à ce sujet.