Il est maintenant possible de choisir "à la volée" ceux qui peuvent (ou pas) voir chacune des images que l'on pet en ligne. Amis, amis d'amis, ou tout le monde. Sans doute plus efficace comme protection de la vie personnelle qu'un texte de loi pas assez abouti...
Comme quoi quoi la concertation et le dialogue sont souvent plus efficace que la loi dans des environnements en mouvement.
Ce n'est pas que ce soit nouveau, mais c'est justement l'objectif : 14 millions de vues et 17 000 commentaires, on n'est pas prêts de l'oublier celle là...
Pendant 20 siècles, la société "judéo-chrétienne" a vécu sous le poids du pêché. La société occidentale du 21ème siècle laisse moins de place à la religion, c'est le moins que l'on puisse dire...
L'Homme en ressent-il le manque ? C'est la question que l'on peut se poser en suivant les débats autour du Droit à l'oubli.
Alors que les parlementaires discutent actuellement de la notion de pardon pour les jeunes* qui se seraient égarés dans leurs élucubrations sur les réseaux sociaux en leur attribuant un droit d'accès / de rectification / de suppression de leurs données personnelles, je me demande si le jugement que l'on craint de la part des internautes ne prend pas le relais de la crainte du jugement divin ?
D'un jugement divin, on passe à celui des hommes.
D'un jugement "dernier", on passe à celui du jour
Et d'une punition éternelle, on en vient à des emmerdes bien matériels.
Alors, Google, plutôt que le diable, serait-il un avatar numérique d'une divinité qui voit tout et dont le jugement serait celui des Hommes ?
* J'étais auditionné ce matin au nom de Renaissance Numérique par des députés à l'Assemblée Nationale
Le Community manager de Kodak m'a proposé en prêt le nouveau Kodak Zi8. Vous savez, un de ces nouveaux "camescopes" 100% numériques qui permettent d'un seul clic (ou presque) de partager ses vidéos directement sur YouTube.
Déçu il y a environ un an par mes premiers tests, j'ai souhaité savoir comment ces machins avaient évolué.
Une qualité d'image flatteuse malgré des limites certaines.
Evidemment, c'est à la qualité des séquences vidéo que l'on s'attache en premier lieu ou un tel test. Le Zi8 propose 3 formats différents : le WVGA (848 × 480) - le 720p (en 30 ou 60i/s) et le HD (1080p). De quoi "occuper" nos écrans HD ! Mais, attention, comme en photo, ce n'est pas le nombre de pixel qui définit à lui seul la qualité des images - ou des séquences. Loin s'en faut. La capacité à "encaisser" les différences de lumière dans un même plan, l'adaptation aux variation de luminosité au cours d'une séquence, le bruit dans les basses lumières, ... sont des critères qui, de mon point de vue, importent plus encore que la capacité à produire une vidéo "HD".
Après quelques tests en conditions variées, certes l'image est fluide, très fluide. Certes le format HD est très flatteur (à condition d'avoir les écrans pour le visionner, bien sûr), mais c'est clair, le Zi8 n'est pas un "vrai" camescope. Là ou, depuis des années, nous avons été habitués aux appareils capables de filmer en très basse lumière, le Zi8, lui ne s'adapte pas aux mauvaises conditions de luminosité. Si c'est sombre, c'est sombre ! Et en prise de vue intérieure, le "bruit" est très vite présent.
Un vrai format de poche... qui peut dérouter !
Le Kodak Zi8 est à peine plus grand que mon téléphone ! Plat et petit, il se fait facilement oublier dans un sac ou la poche d'un manteau. Pratique pour le trimballer dans toutes les circonstances, sans le disgracieux - et mal pratique - "fourre tout" de nos camescopes d'antan. La vidéo ci-dessous a été tournée en pleine rando à VTT. Rangé dans la poche de ma polaire, le Zi8 ne m'a pas dérangé une seule seconde. Un vrai atout.
En ce qui me concerne, ce format à plutôt tendance à me dérouter, cependant. C'est son ergonomie, principalement, qui ne me convient pas. Il est conçu pour être tenu d'une main, en vertical, le pouce appuyant sur le bouton de déclenchement situé au milieu de la face arrière. Pas stable, pas naturel, non, ce mode de prise en main ne me convient pas.
Côté son, là aussi du bon... et du moins bon : si la prise de son est très claire via le micro intégré (voir vidéo ci-dessous), ce n'est malheureusement que du mono. En revanche, la présence d'une prise micro externe est une vrai plus, particulièrement pour ceux qui comptent l'utiliser en mode "bloc note vidéo", pour des interviews, par exemple.
Pour quel usage ?
Le Zi8, qui met fortement en avant la fonction "YouTube" (et Facebook) semble être dédié au grand public. Mais l'absence de zoom, la faible performance en basse luminosité et l'absence de torche / flash ne permettent pas de l'envisager en réel remplaçant du camescope de nos parents. D'autre part, sa fabrication (plastiques durs et brillants, pas d'étanchéité, pas de protection de l'objectif, ...) ne permet pas d'envisager une utilisation "baroud".
Côté usage "bloc note vidéo", sa compacité et son faible poids peuvent lui offrir une place de choix dans le sac ou la poche de tous ceux qui ont besoin d'images animées prises sur le vif dans leur quotidien professionnel. D'autant pus que le Zi8 est parfaitement autonome, sa prise USB étant intégrée. Ici, l'absence de zoom n'est plus un soucis. Le grain et les faibles performances en basse lumière dérangeront plus.
Entre la vidéo du téléphone et le camescope.
Alors, si le Zi8 ne peut pas prétendre rivaliser avec de vrais camescopes HD, il offre toutefois une qualité d'image sans commune mesure avec ce que proposent les téléphones haut de gamme. Même mon Nokia N97 ne peut rivaliser (essentiellement pour une raison de définition limitée au 640x480). Et pour à peine plus de 150 €, il y a de quoi craquer pour ce petit objet si simple d'usage et qui peut s'avérer bien pratique dans de nombreuses situations.
Renaissance Numérique va démarrer d'ici quelques jours une mission d'étude sur l'ergonomie (matériel, logiciel, site). Je viens de découvrir la vidéo ci-dessous (via le Journal du Geek). Une bonne base de travail pour réfléchir à des règles d'ergonomie qui facilitent le rapport de l'utilisateur aux outils numérique !
L'occasion aussi de se dire que l'énergie créatrice dans le domaine numérique ne se cantonne pas aux grands laboratoires publics et que fédérer les visions des "petits génies" de l'informatique peut changer le monde... (à suivre)
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